CMN
La Gloire de Notre Salut 17

17. IL CONTINUE � FRAPPER

Dans Apocalypse 3:20 le mot grec traduit en "�tre debout", signifie litt�ralement: le Seigneur reste debout, et il frappe. Il ne cesse jamais de frapper.
Si � dix ans tu n'as pas encore ouvert ton coeur pour le Seigneur, cela veut dire qu'il a continu� de frapper pendant dix ans, o� trente ans, o� quatre-vingts ans, selon votre age du moment.
Nous pourrions �tre enclins � croire que le Seigneur ne va frapper pour toujours. Il y a des textes dans la Bible donnant l'impression que � un moment donn� le Seigneur pourrait se retirer de nous. Nous lisons par exemple dans Os�e 4:17: "Les gens d'�fra�m se sont compromis avec les idoles. Laissez-les." Il semblait que le Seigneur avait abandonn� �phra�m. Mais, un peu plus loin, nous lisons: "Pourtant comment peut-on imaginer que je t'abandonne, �fra�m, que je te trahisse, Isra�l? Comment pourrais-je en venir � te traiter comme les villes d'Adma et de Sebo�m? Une telle d�cision me bouleverserait, le regret me br�lerait." (Os�e 11:8)
Est-ce que vous ne serez pas tent� de dire: "A quoi bon se presser? Je peux bien me repentir juste avant de mourir pour me tourner vers lui." Tu peux, si tu veux! M�me si vous avez g�ch� votre vie Dieu ne vous repoussera pas m�me au dernier instant. Il n'a pas rejet� le criminel sur la Croix, il ne le fera pas pour vous non plus. Ce criminel avait gaspill� sa vie. Sur la Croix avec l'autre criminel, il a insult� J�sus (Matthieu 27:44). Mais ensuite, il a �prouv� des remords et a fait des reproches aux deuxi�me criminal. Puis il a demand� � J�sus: "J�sus, souviens-toi de moi quand tu viendras comme roi." (Luc 23:42) Et J�sus lui a imm�diatement r�pondu: "Je te le d�clare, c'est la v�rit�: aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis." (Luc 23:43)
Donc, si aujourd'hui vous ne lui ouvrez pas la porte de votre coeur, pour qu'il puisse entrer, le Seigneur J�sus sera encore l� demain, le surlendemain ... et il continuera � frapper jusqu'au jour o� vous r�pondrez!
Mais si j'�tais vous, je ne repousserais pas ma decision car vous ne savez pas s'il y a m�me un demain pour vous. La Bible nous avertit que demain nous pourrions �tre morts (Jacques 4:13-17).
Un soir, lorsque j'�tais pasteur � Krugersdorp,1 je faisais des visites, accompagn� d'un diacre. D�s notre arriv�e dans la maison de Monsieur et Madame Van Der Berg, le mari m'a pos� la question: "Pasteur, comment puis-je �tre s�r d'�tre sauv�?" Je fis de mon mieux pour lui expliquer le chemin du salut. Le mari et la femme ont compris et ils ont d�cid� qu'ils se donneraient � Dieu le soir m�me. En les quittant, je leur ai vivement conseill� de ne pas aller dormir avant de s'�tre mis en r�gle avec le Seigneur, car personne ne sait si demain il sera encore en vie.
Or, tr�s t�t le lendemain matin, le diacre m'a t�l�phon�: "Venez vite, Monsieur Van Der Berg est mort!" Ce fut l'un des quart d'heure les plus difficiles de ma vie. Tandis que je me rendais au domicile de Monsieur Van Der Berg, je me fis d'amers reproches. "Pourquoi est-ce que je les ai quitt�s hier soir, sans m'assurer de leur repentance? Et s'ils ne l'ont pas fait?"
D�s que j'arrivai chez Madame Van Der Berg, sans m�me la saluer, je lui demandai imm�diatement: "Est-ce que vous avez fait ce que vous aviez l'intention � faire hier soir?" A sa r�ponse affirmative j'ai demand�: "Qu-est-ce que c'est pass�?"
Elle m'a racont� que imm�diatement apr�s mon d�part, ils ont accept� le Christ comme Sauveur. Ensuite, Monsieur Van Der Berg est all� travailler sur sa voiture. Puis, ayant mal � la t�te, il est rentr� pour boire un verre d'eau et prendre un comprim�. Ne le voyant pas revenir, sa femme l'a cherch�, et l'a trouv� dans la cuisine, allong� sur le dos. D'apr�s le m�decin, un caillot de sang avait caus� son d�c�s soudain. Monsieur Van Der Berg est mort, non pas vingt minutes apr�s avoir accept� Seigneur J�sus comme son Sauveur.
A l'inhumation, je me suis senti heureux d'assurer ses amis et sa famille qu'il �tait sauv� � l'heure. Mais qu'aurais-je pu leur dire, si les Van Der Berg avaient d�cid� de remettre leur rendez-vouz avec J�sus pour plus tard? O� se serait-il retrouv� dans l'�ternit�?
Peut-�tre le Seigneur l'aurait-il sauv� quand m�me, parce qu'il aurait regard� l'intention au lieux de l'acte m�me. Nous lisons, par exemple, en H�breux 11:17, que Abraham offrit Isaac en sacrifice tandis que nous savons bien qu'Isaac, n'est jamais �t� offert (Gen�se 22:12). Dieu a vu que la volont� d'Abraham �tait de lui ob�ir. Il a consid�r� l'intention sincere de son serviteur d'ob�ir son ordre.
Mais comment �tre s�rs que Monsieur Van Der Berg a decid� de toute coeur d'accept� le Seigneur comme son Sauveur? Seul Dieu le sait car il conna�t le coeur du p�cheur (1 Rois 8:39). On peut esp�rer qu'il a �t� sauv�, rien en plus.
Il n'est jamais prudent de remettre � plus tard: la mort frappe souvent � l'improviste (Luc 13:4). Jouer avec notre salut peut �tre fatal pour notre destination �ternelle.
Ne tenant compte des possibit�s pr�sent�s par Dieu de nous sauver, on peut trouver que son int�r�t dans la vie �ternelle n'�xiste plus. En Eccl�siaste 12:1 nous lisons: "Pendant que tu es jeune, n'oublie pas celui qui t'a cr��. Souviens-toi de lui avant que ne viennent les jours du d�clin et le moment o� tu diras: je n'ai point de plaisir � vivre." Naturellement Dieu continuera � frapper, mais nous pouvons perdre l'int�r�t d'�tre sauv�.
Souvenons-nous que les r�primandes et les b�n�dictions annonc�es par les Saintes �critures ont toujours �t� annonc�es de fa�on conditionnelle. Ainsi, nous lisons: "Parfois, � propos d'une nation ou d'un royaume, je parle de d�raciner, de renverser et de d�truire. Mais si cette nation renonce au mal qui a provoqu� ma menace, alors je change d'avis au sujet du malheur que je lui destinais. Parfois, � propos d'une autre nation ou d'un autre royaume, je parle de reconstruire et de replanter. Mais si cette nation fait ce que je d�sapprouve, sans �couter mon avertissement, alors je change d'avis au sujet du bien que j'avais promis de lui faire." (J�r�mie 18:7-10)
Il ne faut jamais prendre les richesses de la generosit� de Dieu pour de la faiblesse, ni m�priser sa bont� et sa patience, oubliant que c'est en raison de sa bont� que Dieu veut nous amener au salut (Romains 2:4). Il a �t� �crit: "... et o� il paiera chacun selon ce qu'il aura fait. Il donnera la vie �ternelle � ceux qui s'appliquent � faire le bien et recherchent ainsi la gloire, l'honneur et la vie immortelle. Mais il montrera sa col�re et son indignation � ceux qui se r�voltent contre lui, d�sob�issent � la v�rit� et se laissent diriger par ce qui est mauvais." (Romains 2:7,8)