20. NOUS DEVONS ENTENDRECela veut dire: sommes-nous en �tat d'entendre? L'�criture Sainte dit: "... Si quelqu'un entend ma voix ..." (Apocalypse 3:20) Il nous est possible d'entendre sans �coute. �sa�e et J�sus d�clarent que certains entendent sans comprendre, et qu'ils regardent mais ne voient pas (�sa�e 6:9,10; Matthieu 13:14,15). Il m'est difficile d'oublier l'incident suivant: A l'occasion d'un cath�cisme j'avais invit� les int�ress�s � rester sur les lieux, afin que je leur explique la voie de salut. Je reconnus une personne que j'avais conduite � Christ, six mois auparavant. J'ai pr�sum� qu'elle restait avec les autres par int�r�t, ou bien, avec une amie. A l'issue de la r�union, j'ai �t� tr�s surpris, lorsqu'elle m'a remerci� avec larmes de l'avoir guid�e vers le Sauveur. Six mois auparavant, elle avait entendue l'appel de Dieu, mais sans �couter. Comment saura-t-on qu'on a vraiment entendue? Dans Matthieu 13:19-23, L'�criture Sainte dit: "Ceux qui entendent parler du Royaume et ne comprennent pas sont semblables au bord du chemin o� tombe la semence: le Mauvais arrive et arrache ce qui a �t� sem� dans leur coeur. D'autres hommes, enfin, re�oivent la semence dans de la bonne terre: ils entendent la parole et la comprennent; ils portent alors des fruits, les uns cent, d'autres soixante et d'autres trente." Entendre signifie donc comprendre. Philippe a demand� � l'�thiopien: "Comprends-tu ce que tu lis?" (Actes 8:30) L'�thiopien lui a r�pondu: "Comment pourrais-je comprendre, si personne ne me l'explique?" (Actes 8:31) Le passage de l'�criture qu'il lisait �tait celui-ci: "Il a �t� comme un mouton qu'on m�ne � la boucherie, comme un agneau qui reste muet devant celui qui le tond. Il n'a pas dit un mot. Il a �t� humili� et n'a pas obtenu justice. Qui pourra parler de ses descendants? Car on a mis fin � sa vie sur terre." (Actes 8:32,33) L'�thiopien a demand� � Philippe: "Dis-moi, je t'en prie, de qui le proph�te parle-t-il ainsi? Est-ce de lui m�me ou de quelqu'un d'autre?" (Actes 8:34) Et puis nous lisons: "Philippe prit alors la parole et, en partant de ce passage de l'�criture, il lui annon�a la Bonne Nouvelle qui concerne J�sus." (Actes 8:35) Donc, Philippe inspir� par le Saint-Esprit, a expliqu� que le personnage mentionn�e par le proph�te �sa�e, n'�tait pas le proph�te lui-m�me, mais J�sus-Christ, le Sauveur et Seigneur (Jean 12:37-41). Dans le chapitre que l'Ethiopien lisait, nous trouvons �galement: "Pourtant il n'�tait bless� que du fait de nos fautes, il n'�tait accabl� que par l'effet de nos propres torts. Il a subi notre punition, et nous sommes acquitt�s; il a re�u les coups, et nous sommes �pargn�s. Nous errions tous �a et l� comme un troupeau �parpill�, c'�tait chacun pour soi. Mais le Seigneur lui a fait subir les cons�quences de nos fautes � tous." (�sa�e 53:5,6) En 1 Pierre 2:21-25, l'ap�tre parle dans le m�me sens au sujet des souffrances de J�sus. Il �crit: "Et le Christ lui-m�me a port� dans son corps nos p�ch�s sur la croix, afin que nous mourions au p�ch� et que nous vivions d'une vie juste. C'est par ses blessures que vous avez �t� gu�ris. Car vous �tiez comme des moutons �gar�s, mais maintenant vous avez �t� ramen�s vers celui qui est le berger et le gardien de vos �mes." (1 Pierre 2:24,25) Cela signifie que J�sus est mort pour nos p�ch�s et afin de payer nos dettes devant Dieu. Le P�re c�leste l'a charg� des p�ch�s du monde entier, afin que selon 2 Corinthiens 5:21: "Le Christ �tait sans p�ch�, mais Dieu l'a charg� de notre p�ch�, afin que, par lui, nous puissions b�n�ficier de l'oeuvre par laquelle Dieu nous rend justes � ses veux." C'est ainsi J�sus-Christ a �t� clou� sur la croix qui avait �t� prepar�e pour Barabbas le meurtrier (Cf Luc 23:13-25). Barabbas pouvait alors se dire "Le voil� mourant � ma place." Afin de mieux comprendre, expliquons par une illustration: Ma main droite repr�sente le Seigneur J�sus. Ma main gauche me repr�sente moi-m�me. Un livre repr�sente mes p�ch�s. Ma main gauche est pos� sur le livre, c'est � dire sur moi-m�me. Ainsi est notre situation devant Dieu. Notre p�ch� a �rig� un mur de s�paration entre nous-m�mes et Dieu, ce que dit �sa�e 59:2. Pla�ons maintenant le livre dans notre main droite, c'est-�-dire sur J�sus. C'est ainsi que Dieu a fait avec nos p�ch�s � Golgotha. Dieu a pris nos p�ch�s et les a mis sur J�sus-Christ. De ce fait, il a port� notre culpabilit� � notre place. Il faut comprendre et accepter cela (2 Corinthiens 5:18,20). A Londres r�sidaient deux jumeaux, appel�s Jean et Pierre. Ils se ressemblaient comme deux gouttes d'eau. Tandis que Jean craignait Dieu, Pierre �tait homme du monde. Ce dernier, au cours d'une bagarre tua un homme dans la rue. La police intervint mais il r�ussit � s'enfuir et � se perdre dans la foule. Puis, il se r�fugia dans l'appartement de son fr�re. Jean se rev�tit des v�tements ensanglant�s de Pierre et attendit la police. Il fut arr�t�, jug� coupable et condamn�. Avant son ex�cution, Jean r�digea une lettre cachet�e, souhaitant qu'on la remette � son fr�re le lendemain de sa mort. Pierre, ivre la plupart du temps, ignorait tout du proc�s de son fr�re. Le lendemain de l'ex�cution de Jean, Pierre re�ut la lettre qui lui �tait destin�e. Jean avait �crit ceci: "Je suis mort � ta place, portant tes v�tements. Toi, maintenant, vis ma vie dans mes v�tements, � ma place." Prenant conscience de la terrible r�alit� et de ce qu'il a fait � son fr�re, Pierre se livra � la police et avoua son forfait. Il y eut un deuxi�me proc�s. Le tribunal reconnut qu'il s'�tait tromp� et qu'un innocent �tait ex�cut�. N�anmoins, comme quelqu'un avait d�ja pay� pour ce crime de sa vie le meurtrier devant le tribunal �tait acquitt�. C'est exactement ce qui s'est pass� pour chacun de nous. Nous m�ritons la mort �ternelle, (�ph�siens 2:3) mais quelqu'un, � Golgotha, a d�j� pay� pour nos p�ch�s (1 Pierre 2:24). La seule condition est de l'accepter (2 Corinthiens 5:20). Nous acceptons se fait lorsque nous d�clarons, par le t�moignage de nos l�vres, notre foi en J�sus-Christ, mort � notre place, lorsque nous affirmons qu'il a �t� livr� � cause de nos transgressions et ressuscit� pour notre justification (Romains 4:25). Mais l'avons-nous d�j� fait? L'avons-nous d�j� dit? Qu'est-ce qui vous emp�che de le dire maintenant? Faites-le maintenant. Acceptez-le. Le pardon que vous acceptez est r�ellement pour vous. Donc, avec cela vous avez re�u la vie, la vie �ternelle (Romains 6:23). L'�criture Sainte dit: "Celui qui a le Fils a cette vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie." (1 Jean 5:12) Mais comment accept-on le Fils de Dieu? Il est �crit que Dieu a donn� son Fils au monde (Jean 3:16). Et que faisons-nous pour recevoir un cadeau qui nous a d�j� �t� donn�? On le re�coit et n'a besoin ni de travailler, ni de payer, ni de demander, ni d'essayer, ni de faire des promesses. Il doit seulement le recevoir. Si un ami vous donne une montre, vous la prenez avec votre propre main. Mais, ce n'est pas ainsi que l'on doit recevoir le Seigneur J�sus-Christ (Jean 1:12; Colossiens 26:7). Nous devons r�aliser que nous l'acceptons pour ce qu'il est: Celui qui est mort � notre place et ressuscit� (Romains 4:25). Celui qui est notre Seigneur et notre Dieu (Jean 20:28). Cela signifie qu'il faut lui ouvrir notre coeur, pour qu'il puisse entrer et f�ter avec nous (Apocalypse 3:20). Ainsi, nous acceptons le Seigneur avec notre coeur, avec les paroles de bienvenue de notre bouche (Apocalypse 22:17). Il n'ya qu'une seule entr�e � la porte de nos coeurs - � l'int�rieur. Nous devons ouvrir nos coeurs � Dieu nous-m�mes. |